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Pansements à base de cellules souches : révolution ou espoir lointain ?

par | 21 Nov 2024 | Pansements

traitement des plaies difficiles à cicatriser avec les cellules souches

Les cellules souches sont bien connues pour leurs capacité à se transformer en différents tissus notamment en tissu cutané. Elle peuvent aussi sécréter des facteurs de croissance, posant les bases de la médecine régénérative.

les cellules souches pour lesquelles les applications cliniques sont les plus avancées sont les cellules souches mésenchymateuses issues du tissu adipeux ou ADSCs (Adipose-Derived Stem Cells)

En effet le tissu adipeux contient une forte concentration de cellules souches par rapport à d’autres sources. De plus, leur application est simple.
Elle peuvent être prélevées et injectées chez un même patient réduisant la complexité des procédures.
Actuellement elles peuvent aussi être associées à des hydrogel et appliqués dans les plaies ou combinées avec du PRP.

Des essais cliniques sont en cours pour intégrer ces cellules dans des pansements biologiques avec ou sans matrice biologique.


En pratique

L’isolement des cellules souches à partir de graisse nécessite des équipements spécialisés pour obtenir des cellules purifiées et viables. Jusqu’à récemment cela impliquait l’utlisation d’enzymes (comme la collagénase).
Des systèmes portatifs permettent d’isoler ces cellules en salle d’opération grâce à des systèmes mécaniques sans utiliser d’enzymes.

Bien sûr cette approche est plutôt destinée à des plaies complexes.

Des études cliniques récentes ont montré des résultats encourageants :
sur les ulcères du pied diabétique,
sur les plaies radio-induites avec une réduction de la fibrose, de la douleur et une meilleur qualité de la peau.
sur les brûlures graves en limitant le risque de fibrose et l’hypertrophie cicatricielle

La tolérances est bonne avec peu d’effets secondaires.


Les défis

  • Les cellules souches restent très fragiles après prélèvement. Elles sont sensibles aux variations de température et nécessitent d’être transférées rapidement.
  • Le milieu de conservation doit être adapté pour préserver ses propriétés.
  • Le rendement reste faible.
  • La qualité dépend aussi de l’âge et de la santé du donneur
  • Le coût reste élevé et la réglementation est très stricte
  • Les procédures ne sont pas standardisées

    D’autres études sont nécessaires pour évaluer son efficacité et sa sécurité à long terme (risque de cancer?) et développer de nouvelles technologies de préservation.


Conclusion

Bien que les résultats primaires sont encourageants les applications pratiques à grande échelle ne sont pas pour demain

A propos de ce site

Docteur David VALANCOGNE, médecin plaies et cicatrisation

Dr. David VALANCOGNE
Médecin plaies et cicatrisation

J’aide les infirmières, médecins, chirugiens, podologues et formateurs à développer leurs compétences pour devenir des experts en cicatrisation et à trouver des solutions concrètes pour pratiquer efficacement leur expertise.

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