Dans mon post précédent j’ai soulevé la nécessité d’avoir un minimum de 3 ans d’expérience en plus d’un diplôme de formation théorique en plaie et cicatrisation pour devenir vulnologue.
Mais qui pourrait valider la formation initiale au terme des trois ans ?
La vulnologie n’étant pas une spécialité reconnue, dans un premier temps il faudrait imaginer une association indépendante, composée d’experts du domaine, ayant en charge de constituer une commission de validation.
Cette commission pourrait être composée de divers spécialités médicales et chirurgicales mais aussi d’infirmiers et de podologues.
La commission se prononcerait officiellement au vu de la validation du diplôme universitaire, du CAS ou du certificat inter-universitaire, ainsi que du rapport de supervision du senior accompagnant le futur vulnologue.
A terme,avec la multiplication des vulnologues, on pourra imaginer une entrée dans les cursus universitaires au titre de spécialité officielle.
Il faut cependant être patient : certaines spécialités comme par exemple la médecine vasculaire, la gériatrie, la médecine d’urgence n’ont été créées par arrêté ministériel en France qu’en 2015.
Prochaine étape : la certification périodique