Les troubles thyroïdiens influencent la cicatrisation en modifiant le métabolisme cellulaire et la qualité des tissus. L’hyperthyroïdie peut accélérer la guérison mais fragiliser les cicatrices, tandis que l’hypothyroïdie ralentit la réparation et favorise des cicatrices plus épaisses.
Le dysfonctionnement thyroïdien peut avoir un impact significatif sur la cicatrisation et la qualité des cicatrices.
Hyperthyroïdie
L’hyperthyroïdie, caractérisée par une production excessive d’hormones thyroïdiennes, peut :
- Accélérer le métabolisme cellulaire 🏃♂️, favorisant ainsi la cicatrisation, mais rendant les tissus plus fragiles et augmentant le risque de complications telles que les déchirures et les infections.
- Altérer la synthèse du collagène, entraînant des cicatrices de moindre qualité, plus fragiles et plus susceptibles de se déchirer.
- Augmenter la sudation et la température corporelle, provoquant une déshydratation des tissus, ralentissant le processus de cicatrisation et augmentant le risque d’infection.
Hypothyroïdie
L’hypothyroïdie, caractérisée par une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes, peut :
- Ralentir le métabolisme cellulaire, retardant ainsi le processus de cicatrisation.
- Altérer la vascularisation des tissus, réduisant l’apport en nutriments et en oxygène nécessaires à la réparation tissulaire, ce qui ralentit également la cicatrisation.
- Modifier la composition du tissu conjonctif, favorisant la formation de cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques.
Il est important de souligner que l’impact des troubles thyroïdiens sur la cicatrisation dépend de facteurs individuels tels que la sévérité de la maladie, la durée et l’efficacité du traitement pour rétablir un équilibre hormonal, l’état général du patient et les comorbidités associées.
Recherche actuelle
Actuellement, des recherches sont menées pour évaluer si l’application topique d’hormones thyroïdiennes pourrait stimuler la cicatrisation des plaies.