Mesurer pour Guérir : L’Art de Prédire la Cicatrisation

Mesurer pour Guérir : L’Art de Prédire la Cicatrisation

Découvrez l’art de prédire la cicatrisation, une pratique médicale essentielle. Grâce à la méthode d’Auguste Lumière, apprenez comment la mesure précise de la plaie peut guider efficacement le processus de guérison.

Cette question, fréquemment soulevée par nos patients, soulève un défi complexe dans le domaine de la médecine. La réponse, souvent nuancée, est influencée par une multitude de facteurs qui peuvent accélérer ou retarder la cicatrisation.

Parmi ces variables, l’âge du patient et la taille de la plaie se révèlent être déterminants, un constat étayé par des études approfondies menées sur les blessures lors de la Grande Guerre.

Toutefois, d’autres éléments tels que les comorbidités, la nature spécifique de la plaie, les stratégies nutritionnelles adoptées, la qualité des soins prodigués, le stade de la plaie, ainsi que l’adhésion du patient au traitement jouent également un rôle prépondérant dans ce processus.

Dans ma pratique, je privilégie l’approche développée par Auguste Lumière – (reconnu non seulement comme l’un des pionniers du cinéma, mais aussi comme l’inventeur du ‘Tulle Gras Lumière’). Sa formule se distingue par sa simplicité et son applicabilité, contrairement à la formule plus complexe de Lecomte du Nouÿ.

Il est important de comprendre que l’évaluation précise de la cicatrisation ne devient possible qu’après une phase complète de détersion de la plaie. Cela correspond au moment où le tissu commence à se régénérer activement et l’épidermisation s’initie.

Selon les principes établis par Lumière, la vitesse de cicatrisation d’une plaie est constante uniquement dans sa largeur.

Pour obtenir une estimation fiable, il suffit de mesurer régulièrement la plus grande largeur de la plaie, à des intervalles d’au moins 15 jours. Cela permet de déterminer une vitesse de cicatrisation moyenne, exprimée en millimètres par jour, offrant ainsi un outil pour le suivi et la prévision de la guérison.

Examinons un cas concret pour illustrer cette méthode : imaginons une plaie mesurant initialement 30 mm de large le 15 décembre.

Lors d’une nouvelle mesure le 30 décembre, sa largeur a diminué à 20 mm. Cette réduction de 10 mm sur une période de 15 jours se traduit par une vitesse de cicatrisation moyenne de 0.6 mm par jour.

Avec ces données, nous pouvons désormais estimer le temps nécessaire à la fermeture totale de la plaie.

Ainsi, une plaie de 20 mm de largeur le 30 décembre nécessiterait environ 33 jours supplémentaires pour une cicatrisation complète, ce qui nous amène à une guérison prévue aux alentours du 31 janvier.

Lorsque nous pouvons annoncer à un patient qu’en l’absence de complications (comme des allergies, infections, ou des soins inappropriés), sa plaie devrait être complètement cicatrisée à une date précise, et que cette prédiction se réalise, l’effet est souvent spectaculaire. La surprise et la gratitude exprimées par le patient sont un témoignage puissant de l’efficacité de notre dévouement pour leur rétablissement.

Hyperbourgeonnement : une clé inattendue pour certaines plaies ?

Hyperbourgeonnement : une clé inattendue pour certaines plaies ?

🌼 🌼 🌼Découvrez le rôle des pansements induisant l’hyperbourgeonnement dans la cicatrisation. Apprenez comment les dermocorticoïdes modèrent ce phénomène et accélèrent l’épidermisation des plaies difficiles, tout en surveillant les risques associés🌼 🌼 🌼

Dans le domaine de la cicatrisation, certains pansements, notamment ceux à base de carboxyméthylcellulose (CMC) (la plupart des hydrogels et certains hydrofibres), ainsi que les tulles gras, sont reconnus pour induire un hyperbourgeonnement. Il est important de noter que cet effet est fréquent et peut se manifester de façon imprévisible.

L’hyperbourgeonnement, bien qu’inattendu, peut être bénéfique dans certaines situations.
L’utilisation de dermocorticoïdes est utile pour modérer cet hyperbourgeonnement et accélérer l’épidermisation des plaies, en particulier quand l’hyperbourgeonnement est au contact des bords de la plaie. Cependant, il convient de rester vigilant face au risque d’atrophie cicatricielle qui peut accompagner ce traitement.

Cette approche s’avère particulièrement utile pour traiter des plaies rebelles, telles que les ulcères fibro-scléreux, ou des ulcères artériels post-revascularisation, qui présentent une lenteur de cicatrisation, ainsi que pour les plaies profondes, cavitaires ou de grande surface, qui pourraient autrement nécessiter une greffe.

En pratique, une fois l’hyperbourgeonnement atteint grâce aux pansements inducteurs, ceux-ci sont maintenus jusqu’à obtenir un niveau d’hyperbourgeonnement jugé satisfaisant. Par la suite, l’application quotidienne de dermocorticoïdes en crème épaisse est recommandée pour accélérer l’épidermisation et aplanir les bourgeons. Ce traitement doit impérativement être réalisé sous étroite surveillance médicale en raison du risque infectieux lié à l’usage des dermocorticoïdes et nécessite une expertise spécifique.

Dans certains cas, si la plaie présente une croissance inégale des bourgeons, l’application de dermocorticoïdes peut être adaptée, par exemple en alternant un jour sur deux ou deux fois par semaine, afin de cibler de manière optimale les zones nécessitant un traitement.

Quel pansement mettre sur un ongle incarné ?

Quel pansement mettre sur un ongle incarné ?

Peut-on mettre un hydrocolloïde sur un ongle incarné ?
Découvrez les pansements adaptés pour soigner un ongle incarné, les erreurs à éviter et des conseils pour une cicatrisation optimale après une chirurgie.

L’autre jour, une podologue m’a posé cette question intrigante. On parle souvent de protocoles variés entre les podologues, les infirmiers, les médecins et les chirurgiens : hydrocellulaires, tulles et interfaces, alginates de calcium, hydrofibres, etc. Pourtant, les résultats restent souvent très aléatoires.

Je me suis alors demandé : Quel(s) pansement(s) utiliser pour un ongle incarné, que ce soit pour des soins locaux ou après une chirurgie ? Et surtout, quels pansements doit-on éviter ? 🤔

Les ongles incarnés résultent souvent d’une prédisposition génétique couplée à une pression externe excessive. Cela crée un conflit douloureux entre les bords de l’ongle et les tissus environnants. Ces situations peuvent s’aggraver avec la transpiration et la macération, allant d’une simple rougeur à la formation d’un granulome inflammatoire purulent, accompagné de douleurs et d’un bourrelet recouvrant l’ongle.

Il apparaît clairement qu’il ne faut pas utiliser de pansements favorisant un milieu humide. Cela risque d’aggraver la situation, avec un risque d’infection et de croissance d’un granulome ou d’un bourrelet. En post-opératoire, on constate parfois l’apparition d’un nouveau granulome, dû au choix du pansement. Un milieu humide est à proscrire ! 🚫

Contrairement aux plaies chroniques où la cicatrisation en milieu humide est recommandée, pour l’ongle incarné, il faut maintenir un milieu aussi sec que possible.
Les pansements les plus adaptés sont les alginates de calcium purs. Évitez les hydrofibres, qui se gélifient et entraînent une humidité persistante, ainsi que les hydrocolloïdes, hydrocellulaires, interfaces et tulles. Les compresses non tissées contenant de la viscose et du polyester ne sont pas non plus indiquées.

À la maison, si la plaie suinte peu, laissez l’orteil à l’air libre et portez des tongs ou des claquettes. Pour sortir, un alginate de calcium maintenu avec du sparadrap ou une bande auto-adhésive aérée suffit. Évitez surtout les compresses non tissées.

En post-opératoire, même approche : utilisez des alginates de calcium purs jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus d’exsudats, puis laissez l’orteil à l’air. Les croûtes qui se forment ralentissent la cicatrisation et préviennent la formation de granulomes ou de bourrelets.

Hyperbourgeonnement des plaies : identifiez les pansements responsables !

Qu’est-ce que l’hyperbourgeonnement induit ?

L’hyperbourgeonnement est un phénomène qui ralentit ou bloque la cicatrisation d’une plaie. Certains pansements couramment utilisés peuvent être à l’origine de ce problème, en particulier ceux contenant de la Carboxyméthylcellulose (CMC).

Quels pansements favorisent l’hyperbourgeonnement ?

1. Hydrocolloïdes

La totalité des pansements hydrocolloïdes contiennent de la CMC et favorisent donc potentiellement l’hyperbourgeonnement.

2. Hydrogels

Presque tous les hydrogels utilisés actuellement contiennent aussi de la CMC.

3. Alginates de calcium

Certains alginates peuvent contenir de la CMC. Soyez attentif aux compositions telles que :

  • Askina Sorb
  • Biatain Alginate
  • Melgisorb
  • Algoplaque

4. Hydrofibres à base de CMC

  • Hydrofibres contenant de la CMC pure : Aquacel, Kerracel.
  • Hydrofibres contenant la CMC associée à d’autres composants : Biatain Fiber, Biosorb.

5. Interfaces imprégnées

Certaines interfaces seules ou associées à d’autres matériaux contiennent également de la CMC, comme la gamme URGO, Lomatuell H, Physiotull.

6. Autres pansements inducteurs

  • Tulles gras
  • Hydrofibres contenant du Polyalcool de Vinyle (PVA), comme Exufiber

Que faire en cas d’hyperbourgeonnement ?

Étape 1 : Arrêter immédiatement le pansement responsable

Il est primordial d’identifier et d’arrêter l’utilisation du pansement incriminé.

Étape 2 : Appliquer un dermocorticoïde

Sous prescription médicale, appliquer un dermocorticoïde de classe 2, en couche épaisse, directement sur les bourgeons. Exemples :

  • Locoïd
  • Nérisone
  • Diprosone
  • Betneval
  • Flixovate
  • Efficort

Ce traitement doit être maintenu jusqu’à l’aplanissement complet des bourgeons, généralement sous un pansement hydrocellulaire.

Étape 3 : Reprendre une cicatrisation saine

Après résolution du problème, choisissez un pansement non inducteur d’hyperbourgeonnement pour poursuivre la cicatrisation (par exemple, un hydrocellulaire ou une autre classe de pansements).

Conclusion

Le choix adéquat du pansement est crucial pour une cicatrisation saine et rapide. Connaître les composants à risque permet d’éviter efficacement l’hyperbourgeonnement et ses conséquences négatives.

Rhéophérèse en cicatrisation : une technique innovante pour les plaies difficiles à cicatriser

Rhéophérèse en cicatrisation : une technique innovante pour les plaies difficiles à cicatriser

Malgré les progrès des soins locaux et de la revascularisation, la prévalence des plaies chroniques reste élevée. D’autres options thérapeutiques doivent être envisagées pour améliorer la prise en charge. Parmi elles, la rhéophérèse en cicatrisation s’impose comme une piste intéressante pour certaines plaies difficiles à traiter.  

Qu’est-ce que la rhéophérèse ?

La rhéophérèse est une technique particulière de filtration du sang, réalisée en deux étapes : d’abord une aphérèse qui sépare le plasma des cellules sanguines, puis une filtration du plasma à travers un « rheofilter ». Ce filtre retient spécifiquement les macromolécules responsables de l’hyperviscosité du sang (fibrinogène, IgM, LDL-cholestérol, facteur de Willebrand, alpha-2-macroglobuline). En abaissant la viscosité sanguine, la rhéophérèse vise à améliorer la perfusion microvasculaire et à réduire l’inflammation.

Rhéophérèse et plasmaphérèse : quelles différences ?

La rhéophérèse est une forme spécifique de plasmaphérèse. Contrairement à la plasmaphérèse classique, la filtration est ici double et sélective, avec peu de nécessité de remplacer le plasma (parfois un apport d’albumine est réalisé). Le risque d’allergie est faible par rapport à la plasmaphérèse, mais le coût par séance est plus élevé, en raison du filtre dédié.

Quels sont les résultats cliniques observés ?

La rhéophérèse améliore la microcirculation, accélère la cicatrisation, réduit la douleur, et peut être couplée à la dialyse chez certains patients.

Indications de la rhéophérèse en cicatrisation

Premiers résultats publiés

  • Ulcère ischémique du membre inférieur : des études prospectives montrent une amélioration de l’oxygénation tissulaire et une réduction de la surface de plus de 50 % à 3 mois chez environ la moitié des patients non revascularisables.
  • Pied diabétique ischémique : les études pilotes indiquent une accélération de la cicatrisation de 30 % et une limitation des amputations majeures.
  • Calciphylaxie : la rhéophérèse est reconnue comme traitement adjuvant de 2e intention, souvent couplée à la dialyse chez les patients insuffisants rénaux.
  • Ulcération digitale de la sclérodermie : les séances bihebdomadaires permettent une diminution de la douleur et une cicatrisation partielle à complète dans 60 % des cas en 8 semaines.

Protocole de la rhéophérèse en cicatrisation

Les séances sont réalisées en centre de dialyse sous la supervision d’un néphrologue. Chaque séance dure en moyenne 2 heures, à raison de deux fois par semaine, avec une réévaluation à J30 puis J60. Le protocole type : deux séances par semaine pendant 3 semaines, puis une séance hebdomadaire jusqu’à amélioration.

Limites et complications potentielles

Limites du traitement

  • Peu d’études randomisées, effectifs limités
  • Absence de recommandation formelle en cicatrisation
  • Matériel dédié et filtre à usage unique onéreux
  • Protocole long, initialement intensif
  • Nécessité d’un cathéter veineux central chez les patients non dialysés (risques infectieux/thrombotiques)

Complications potentielles

  • Hypotension, crampes, céphalées, hypocalcémie
  • Infections, thromboses, hématomes, pneumothorax liés au cathéter
  • Hypofibrinémie excessive, thrombopénie transitoire, risque hémorragique
  • Rares réactions allergiques à la membrane, risque d’embolie gazeuse

Perspectives futures pour la rhéophérèse en cicatrisation

  • Lancement d’essais randomisés contrôlés
  • Développement de filtres de nouvelle génération limitant la perte d’albumine
  • Utilisation de biomarqueurs pour prédire la réponse (fibrinogène, e-sélectine, viscosité plasmatique)
  • Thérapies combinées : rhéophérèse + thérapie cellulaire (PRP, matrice dermique, derme artificiel) ou réhabilitation vasculaire
réophérèse photo technique particulière de plasmaphérèse pour la cicatrisation

Conclusion : la rhéophérèse en cicatrisation, une innovation à surveiller

La rhéophérèse en cicatrisation ouvre de nouvelles perspectives dans la prise en charge des plaies complexes et difficiles à guérir. Elle reste une stratégie de 2e intention, en particulier pour les plaies ischémiques en échec de revascularisation et de soins locaux. Pour les indications établies, le rapport bénéfices/risques est jugé favorable. L’angiodermite nécrotique, quant à elle, nécessite encore une évaluation expérimentale et un encadrement multidisciplinaire.

Algorithme décisionnel en quatre étapes

  1. Optimisation des traitements de première intention
  2. En cas d’échec, évaluation de la perfusion, de la viscosité et des comorbidités
  3. Décision collégiale de rhéophérèse en cicatrisation en cas d’impasse thérapeutique
  4. Réévaluation à 1 et 2 mois : arrêt si absence de réponse

FAQ – Rhéophérèse en cicatrisation

Qu’est-ce que la rhéophérèse ?

La rhéophérèse est une technique d’aphérèse spécialisée, destinée à éliminer du plasma sanguin certaines macromolécules responsables d’une viscosité excessive. Elle vise à améliorer la microcirculation et la cicatrisation des plaies difficiles, notamment dans les contextes d’ischémie ou de pathologies vasculaires.

Quelle est la différence entre rhéophérèse et plasmaphérèse ?

La rhéophérèse se distingue de la plasmaphérèse par une double filtration sélective du plasma, permettant de cibler spécifiquement les molécules responsables de l’hyperviscosité, avec moins de nécessité de remplacement du plasma. Le risque d’allergie est également plus faible.

Dans quels cas la rhéophérèse est-elle indiquée en cicatrisation ?

Elle est utilisée en cas d’ulcère sur AOMI, pied diabétique ischémique non-revascularisable, calciphylaxie urémique ou non urémique, ulcérations digitales de la sclérodermie systémique, et en expérimental pour l’angiodermite nécrotique.

La rhéophérèse peut-elle être réalisée en même temps qu’une dialyse ?

Oui, la rhéophérèse peut être couplée à une séance de dialyse chez les patients insuffisants rénaux, en particulier dans la prise en charge de la calciphylaxie.

Quels sont les principaux risques ou complications de la rhéophérèse ?

Les principaux risques incluent hypotension, crampes, hypocalcémie, complications liées au cathéter (infection, thrombose), hypofibrinémie, thrombopénie transitoire, et plus rarement réactions allergiques à la membrane ou embolie gazeuse.

Dermite de contact : protocole complet de traitement et prévention des récidives

Comprendre la dermite de contact : irritative ou allergique

Les dermites de contact, qu’elles soient irritatives ou allergiques, peuvent compromettre la cicatrisation des plaies. Leur prise en charge repose sur un protocole clair, applicable aux deux formes.

Traitement local : les étapes essentielles

Éviction complète de l’agent causal

L’identification et l’élimination de l’agent irritant ou allergène est la priorité absolue.
Notez systématiquement cet agent dans le dossier clinique et informez le patient, l’équipe soignante et les correspondants.

Nettoyage doux, sans produit agressif

Évitez antiseptiques, antibiotiques locaux, savons parfumés. Utilisez uniquement un syndet à pH neutre, non irritant.

Lésions exsudatives : assèchement local

Utilisez des pansements absorbants, non occlusifs, non adhésifs et hypoallergéniques : interfaces, fibres superabsorbantes, alginates.

Application précoce de dermocorticoïdes

En l’absence d’infection locale, appliquez un dermocorticoïde de classe 2 dès le départ. Suivez une cure décroissante rapide :

  • 2x/jour → 1x/jour → un jour sur deux → 2x/semaine avec un émollient

Puis relais par un émollient quotidien à l’arrêt des corticoïdes.

Traitements complémentaires

Ajoutez un antihistaminique oral si besoin (prurit, urticaire).
Réservez une corticothérapie orale aux formes généralisées, rares et sévères.

Prévention des récidives : stratégie rigoureuse

Traçabilité de l’agent causal

Inscrivez clairement l’agent déclencheur dans le dossier.
Informez tous les intervenants. Ajoutez une alerte dans le suivi si nécessaire.

Supprimez les produits irritants

Évitez :

  • Antiseptiques (chlorhexidine, bétadine, etc…)
  • Antibiotiques locaux
  • Lingettes imprégnées agressives
  • Savons parfumés ou détergents

Choisissez les bons pansements

Évitez :

  • Pansements occlusifs (hydrocolloïdes, polyuréthanes, siliconés)
  • Adhésifs agressifs

Préférez :

  • Pansements non adhésifs
  • Interfaces
  • Fibres superabsorbantes
  • Alginates

Surveillance à long terme

Même après cicatrisation, le risque de rechute persiste si l’agent causal est réintroduit.
Maintenez les précautions dans le temps. Formez le patient et les aidants.

Conclusion : traitement + prévention = cicatrisation durable

Une dermite bien soignée, c’est :

  • Une éviction rigoureuse
  • Un traitement local maîtrisé
  • Une vigilance durable