
Optimiser le prélèvement bactériologique dans les ulcères de jambe
Maîtrisez l’art du prélèvement bactériologique dans les plaies chroniques : les règles d’or pour des analyses microbiologiques fiables.
Pour des prélèvements bactériologiques de qualité, quelles sont les règles simples à suivre ? quelles plaies cibler ? Avec quel matériel ? Une approche méthodique pour des résultats fiables.
Pour garantir la qualité d’un prélèvement bactériologique exploitable, il est essentiel de suivre quelques règles simples.
Il est impératif de rappeler que le prélèvement bactériologique ne doit être effectué que sur des plaies suspectes d’infection.
En pratique, les agents responsables d’une infection sont souvent localisés en profondeur.
Avant d’initier les soins, il est recommandé de rincer la plaie avec du sérum physiologique sous pression afin d’éliminer la flore transitoire, qui n’est pas responsable de l’infection.
Ensuite, il est nécessaire d’effectuer une détersion de la plaie en cas de présence de tissus fibrineux ou fibrino-nécrotiques pour dégager le fond de la plaie autant que possible.
Il est possible de réaliser un écouvillonnage en zigzag de la plaie sans toucher les bords. Cependant, la méthode optimale consiste à effectuer une biopsie des tissus en profondeur à l’aide de matériel stérile tel qu’une curette, une pince à griffes avec des ciseaux, un bistouri ou un punch à biopsies.
Le spécimen ainsi obtenu est recueilli dans un tube à écouvillon contenant un liquide adapté à la conservation et au transport des bactéries anaérobies et aérobies.
Par la suite, les soins peuvent reprendre normalement, notamment avec le lavage à l’eau et au savon doux à pH neutre, etc. 👍😀